Maître d’ouvrage :
Association diocésaine de Nantes
Représentant :
M. Gouy
année :
2013
Coût estimé des travaux (en € HT) :
2 000 000
Intervenant :
Carole Pohu, Rabih Kassem
Surface du projet :
Extension pour porter la capacité totale à 80 lits + 3 lits accueil temporaire soit + 12 lits pour personnes désorientées et +12 lits pour personnes très dépendantes. 1 547.00 m² SU en extension et restructuration.

Enjeux et spécificités du projet

L’EHPAD du Bon Pasteur est un EHPAD destiné aux prêtres du diocèse de Nantes. Au moment de l’étude une convention tripartite venait d’être signée. Cet établissement n’accueille pas de laïcs ; la possibilité d’en accueillir était soulevée notamment pour anticiper les évolutions démographiques.

L’objectif de l’étude était d’étudier un mode d’hébergement correspondant aux réalités auxquelles était confronté l’établissement. A savoir, des prêtres plus âgés et une volonté de les garder dans la maison jusqu’à la fin de leur vie. C’est pourquoi, il était envisagé de construire en extension 12 lits pour personnes désorientées avec du personnel dédié à ce service et de réaliser 12 autres lits pour personnes très dépendantes au cœur de la maison actuelle. Le travail d’AMOFI a consisté à définir les caractéristiques des espaces à concevoir en extension et en transformation de l’existant avec le Conseil d’Administration. La spécificité était que, jusqu’alors la maison proposait des logements aux prêtres et que, dans l’optique d’ouvrir un jour l’EHPAD aux laïcs il convenait de proposer des chambres qui pouvaient entrer dans un prix de journée conventionnel. Ainsi le recensement des besoins a permis, sans changer les logements existants, de définir de nouveaux espaces adaptés aux pathologies de personnes plus âgées dans un environnement agréable et de leur permettre de participer lorsque possible à la vie communautaire.

L’étude de faisabilité a ensuite permis d’envisager le lieu de l’extension pour l’unité d’accueil renforcé le plus adapté au regard de l’organisation actuelle de l’établissement mais également au regard du site qui présente de fortes qualités paysagères qu’il ne fallait pas dégrader. Pour ce qui concerne les chambres pour personnes plus dépendantes, l’étude a montré comment, en réutilisant des espaces peu ou pas utilisés et en limitant les extensions, il était possible de répartir les 12 lits parmi les logements actuels de manière à ne pas créer une unité pour personnes dépendantes mais de les insérer parmi les prêtres plus valides.