Enjeux et spécificités du projet

Le lycée professionnel maritime Jacques Cassard est établi depuis 1958 sur la rive gauche de l’Erdre, face à l’embouchure du ruisseau du Cens. Le patrimoine bâti a été étendu par la construction du « bâtiment Pont » et des « nouveaux ateliers » en 2015 par les architectes Rocheteau-Saillard.

Le LPM Jacques Cassard propose différentes formations, orientées vers le domaine de la pêche ou du commerce, et accueille ainsi :
– 130 élèves en formation initiale,
– 350 adultes sur une année en formation continue,
– 55 personnes en personnelDans le cadre de la restructuration des internats et des locaux de restauration du Lycée Maritime Jacques Cassard, la région Pays de La Loire a confié au groupement AMOFI-ESPRIT TERRE INGENIERIE –SOCOTEC – BBN Conseils une mission de programmation. L’étude concerne plus particulièrement les locaux de restauration qui ne sont plus adaptés aux usages actuels, mais aussi de l’internat qui ne permet pas d’accueillir dans les meilleures conditions tous les élèves qui le souhaitent.

L’objectif de ce projet est de :
– Permettre l’accueil d’élèves filles à l’internat,
– Améliorer le confort des usagers et des employés de la restauration scolaire,
– Mettre en adéquation l’offre et les besoins concernant les places d’internat,

Démarche environnementale

Le quartier environnant du lycée est remarquable de par son contexte environnemental particulier à Nantes et par un rapport direct à la nature. Il est situé au cœur du micro-quartier du Port Boyer, qui comme son nom l’indique, est l’un des nombreux ports naturels de l’Erdre.

Le site de l’établissement est à proximité immédiate de deux ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) :
– Rives de l’Erdre à la Houssinière et à l’embouchure du Cens, constituée des rives ouest de l’Erdre,
– Vallée et marais de l’Erdre, constituée par le lit de l’Erdre.

Ce site est particulièrement contraint du fait de différents aspects :
– Réalisation en site occupé,
– Loi sur l’eau impactant le projet,
– L’un des bâtiments est classé patrimoine Nantais,
– Une partie du site à l’étude est couvert par une aire de protection du patrimoine archéologique.